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Assurance Arrêt de Travail
Indemnités journalières en cas de maladie non professionnelle
Le salarié en arrêt de travail pour maladie non professionnelle peut percevoir, sous certaines conditions, des indemnités journalières (IJ) de la Sécurité sociale, destinées à compenser partiellement la perte de salaire.
Cumul
Possibilité de cumul
Les indemnités journalières peuvent se cumuler notamment avec :
- la pension d'invalidité (lorsque le taux d'invalidité de la personne est compatible avec une reprise d'activité professionnelle),
- la pension de vieillesse (lorsque le retraité poursuit par ailleurs une activité salariée),
- les indemnités de congés payés,
- le salaire (si l'employeur le maintient, en tout ou partie, pendant l'arrêt de travail).
Interdiction de cumul
Le cumul est impossible avec :
- les allocations chômage,
- les indemnités journalières de maternité,
- les indemnités journalières d'accident du travail et de maladie professionnelle (AT-MP)
Bénéficiaires
- Arrêt de travail pendant 6 mois maximum
Le salarié doit justifier des conditions suivantes :
Exemple : un arrêt de travail a commencé le 1er juillet 2011. Le droit aux IJ est ouvert :
- Au-delà du 6ème mois d'arrêt de travail Le salarié doit justifier des conditions suivantes :
Quelle que soit la durée de l’arrêt de travail que votre médecin vous a prescrit, vous avez 48 heures pour transmettre l’avis d’arrêt de travail à votre caisse d’Assurance Maladie.
Exemple : un arrêt de travail de plus de 6 mois a commencé le 1er janvier 2012. Le droit aux IJ est ouvert :
Montant
Assurance Arrêt de travail
Souscrire une assurance indemnisation en cas d'arrêt de travail permet de combler ces pertes. En effet, l'assurance indemnise le souscripteur à 100% au premier jour de l'arrêt de travail.- Mode de calcul
L'indemnité journalière est égale à 50% du salaire journalier de base (puis 66,66% si le salarié a 3 enfants à charge minimum, et à partir du 31è jour d'arrêt).
Le salaire journalier de base est égal, pour tout salarié mensualisé, à 1/91,25ème du total des 3 derniers salaires.
Par exemple, un salarié ayant moins de 3 enfants à charge et ayant perçu 2.000 € par mois lors des 3 mois précédents l'arrêt de travail peut prétendre à une indemnité fixé à 32,87 € (soit 2.000 x 3 / 91,25 = 65,75, puis 65,75 x 50% = 32,87).
Des indemnités soumises aux prélèvements sociaux et à l'impôt sur le revenu
Les indemnités journalières sont soumises aux prélèvements sociaux :
- 0,5 % au titre de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) ;
- 6,2 % au titre de la contribution sociale généralisée (CSG).
Les indemnités journalières sont soumises à l'impôt sur le revenu, sauf si elles sont en lien avec une affection de longue durée (ALD), c'est-à-dire une maladie grave chronique (diabète, hypertension artérielle, cancer, maladie génétique, etc.).
- Montant maximum
Pour tout arrêt de travail débutant à partir du 1er janvier 2012, lorsque le salaire brut dépasse 1,8 fois le Smic (soit 2.517,06 € par mois), il n'est pris en compte que dans la limite de ce plafond. En cas d'arrêt débutant avant cette date, le salaire journalier est pris en compte dans la limite de 2.946 € par mois.
Versement
- Délai de carence
Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours (soit à compter du 4ème jour d'arrêt de travail). Par exemple, en cas d'arrêt à partir du 6 octobre, les indemnités journalières qu'à partir du 9 octobre.
Le délai de carence s'applique à chaque arrêt de travail, sauf dans les cas suivants :
À noter : en Alsace-Moselle, l'employeur doit maintenir intégralement le salaire durant le délai de carence.
Obligations du salarié
Durant son arrêt de travail, le salarié doit:
- suivre les prescriptions de son médecin,
- se soumettre aux contrôles médicaux organisés par son employeur et sa CPAM,
- respecter l'interdiction de sortie ou les heures de sorties autorisées. Le médecin précise sur l'avis d'arrêt de travail si le salarié est autorisé à sortir ou non. Si les sorties sont autorisées, le salarié doit toutefois être présent tous les jours à son domicile (y compris les samedis, dimanches et jours fériés) de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h (sauf en cas de soins ou d'examens médicaux). Les horaires de sortie peuvent être libres (le médecin en précise alors sur l'arrêt les raisons médicales),
- s'abstenir de toute activité, sauf autorisation du médecin,
- ne pas changer de résidence, sauf autorisation préalable de la CPAM.- Jours indemnisés
Les indemnités journalières sont dues pour chaque jour calendaire d'interruption de travail.
- Périodicité du versement
La CPAM verse les indemnités journalières tous les 14 jours. Elle adresse en même temps un relevé.
- Durée maximale de versement
La durée maximale varie selon l'affection :
Indemnités complémentaires
En cas d'arrêt de travail pour maladie (professionnelle ou non professionnelle), le salarié bénéficie, sous certaines conditions, de la part de son employeur, d'indemnités complémentaires aux indemnités journalières de la Sécurité sociale.
Conditions d'attribution
Contrôle médical par l'employeur
L'employeur, qui verse des indemnités complémentaires aux indemnités journalières de la Sécurité sociale, peut organiser, par un médecin de son choix, une visite médicale de contrôle du salarié à son domicile.
Il n'est pas tenu de prévenir à l'avance le salarié de cette visite.
Lorsque le médecin juge l'arrêt de travail injustifié ou en cas d'impossibilité d'examiner le salarié (notamment en raison de son absence ou de son refus de se soumettre à la visite de contrôle), il en informe par écrit, dans les 48 heures, le service du contrôle médical de la CPAM du salarié. Ce service peut alors :
- suspendre le versement des indemnités journalières (l'employeur est informé de cette suspension),
- ou procéder à un nouvel examen. Celui-ci est de droit lorsque le médecin mandaté par l'employeur n'a pas pu examiner le salarié.
Pour sa part, l'employeur peut suspendre le versement des indemnités complémentaires lorsque que le médecin n'a pas pu réaliser la visite de contrôle du fait du salarié. Cette suspension s'applique sur la période d'arrêt de travail postérieure à la visite de contrôle.
L'ancienneté prise en compte pour déterminer les droits à l'indemnité complémentaire s'apprécie au premier jour de l'arrêt de travail.
Pour bénéficier d'indemnités complémentaires, le salarié doit remplir 4 conditions :
Tous les contrats de travail ayant lié le salarié au même employeur sont pris en compte.
Montant
L'indemnité complémentaire est versée en complément des indemnités journalières de la Sécurité sociale de façon à assurer au salarié :
La rémunération brute prise en compte est celle correspondant à la durée du travail pratiquée dans l'entreprise pendant l'absence du salarié; si cette durée de travail est augmentée en raison de l'absence du salarié, cette augmentation n'est pas prise en compte pour calculer la rémunération brute.
Le montant des indemnités journalières pris en compte est leur montant brut (avant déduction des contributions CSG et CRDS).
Lorsque les indemnités journalières sont réduites (par exemple, du fait de l'hospitalisation du salarié ou suite à une sanction de la Sécurité sociale), les indemnités complémentaires restent toutefois calculées sur le montant à taux plein des indemnités journalières.
Source : vosdroits.service-public.fr